Côté santé: « Love Intelligence, un site dédié au développement durable du couple»


AMOUREUSE, OU CARREMENT ACCRO ? par Tom Aldebaran Courses, ciné ou soirées entre potes… Nous faisons tout ensemble. Et dans la journée, nous nous appelons ou envoyons des texto plusieurs fois par jour. C’est grave docteur ? Etre constamment en contact, ça me rassure,  raconte Odile, en couple depuis plus de trois ans. En amour beaucoup d’entre nous évoluent en état dit de dépendance affective. C’est-à-dire que notre mode relationnel repose principalement sur un mode fusionnel.
« Une étape nécessaire à la construction du couple mais qui en aucun cas ne doit perdurer car il nous empêche de construire une relation adulte. » explique Marie-Lise Labonté* psychothérapeute auteur de Vers l’amour vrai (Éditons Albin Michel)
Vous le faites chanter, gentiment bien sûr ! Situation : « Quand je pense à tout ce que je fais pour toi ».
Sous-entendu le dîner pour belle-maman un dimanche par mois, louper le cours de salsa du lundi parce que commencer la semaine ensemble c’est important. Ça vous dit quelque chose ? « Si oui c’est que vous êtes en train de lui faire du chantage affectif » assure Florence Escaravage, fondatrice de Love Intelligence.
Décodage : la dépendance affective peut prendre sa source dans l’enfance auprès d’une mère qui vous a souvent dit « Si tu n’es pas gentille c’est que tu ne m’aimes pas ! » Résultat : « aimer signifie se conformer aux désirs de l’autre qui dans le cas contraire vous retirera son amour » développe Florence Escaravage. Du coup vous en faites un maximum voire trop pour lui montrer combien vous l’aimez, attendant en retour la démonstration du sien. Votre objectif anti-dépendance : d’abord pratiquer le don de soi sans attente. « Après tout vous l’avez choisi, à vous a en prendre la responsabilité » suggère Mane-Lise Labonté.
Puis sortez de votre logique et essayez de vous mettre a sa place. Un homme a du mal à exprimer ses émotions, du moins comme vous le souhaiteriez.
Alors notez plutôt tout ce qu il fait pour vous, même si ce n’est pas ce que vous attendez. Car après tout, qui vous a emmené voir les tambours du Japon alors qu’il ne jure que par la musique électronique ? Vous voyez bien qu’il vous aime !
Vous êtes intrusive, au nom de la transparence ! « C’était qui au téléphone ? Vous allez dîner où avec ton frangin ? ». Bref vous voulez tout savoir des boutiques où il va faire les soldes à pourquoi il ne va plus a la piscine…
« La dépendance de type intrusive est particulièrement étouffante à la longue » assure Florence Escaravage.
Décodage : mais de quoi je me mêle ! Comme si le fait d’être sa chérie vous octroyait le droit de tout savoir… « Se montrer intrusive renvoie invariablement a une mère qui enfant vous demandait de tout lui raconter » affirme Marie-Lise Labonté. Une fois adulte, ce besoin d’être au courant de tout met en danger la notion d’intimité. Exit le jardin secret, le mot d’ordre est à la transparence, on se dit tout, avec à la clé une sensation d’étouffement et aussi une érosion du désir qui comme on le sait se nourrit de mystère. Votre objectif anti-dépendance : explorez ensemble la notion d’intimité. Une des pistes consiste à lui demander de nommer ce qui le dérange dans votre comportement comme prendre une douche ensemble systématiquement, par exemple… Prenez-en note et établissez tous les deux les limites de votre territoire. Un espace privé (tiroir, bureau) où vous ne devez pas mettre votre nez, un temps de solitude qu’il ne tient pas à partager. Par ailleurs, commencez chacun de votre côté à cultiver ce fameux jardin secret non pas pour le tromper ou vous cacher mais bien pour tracer les contours d’une intimité plus adulte, clé d’épanouissement du couple. Vous contrôlez, pour son bien, évidemment ! L’endroit pour partir en vacances, le contenu du caddy, quand il doit appeler sa mère… C’est bien simple, vous avez un avis sur tout et de plus vous détenez la vérité… Si vous continuez, il vous répondra au mieux « oui maman » au pire « oui chef ».
« Contrôler, c’est se rendre indispensable. » ajoute Florence Escaravage. Bingo, vous êtes co-dépendant.
Décodage : « Ce comportement témoigne d’un besoin de maintenir l’espace fusionnel » explique Mane-Lise Labonté. Et donc de rester central dans la relation… Au début s’occuper de tout, peut être vécu comme autant de signes d’engagement. Regarde comment je m’implique ! Toutefois l’implication a ses limites et ne signifie en aucun cas tout faire à sa place : inviter ses amis comme régir ses choix culturels. Votre objectif anti-dépendance : d’abord regardez-vous agir et portez un regard lucide sur votre attitude. Puis établissez une mini liste de ce que vous gérez. Enfin faites le point ensemble. Donnez-vous rendez-vous dans une ambiance agréable et exprimez chacun à votre tour ce qui vous dérange rapport au contrôle. Prenez en compte ses attentes et essayez de trouver des solutions, d’abord sur de petits sujets… S’il adore porter cette veste en cuir, un peu rocker, pourquoi lui en faire un plat ? Le plus dur est de ne pas réagir quand il va essayer de vous communiquer son ressenti… Du calme ! Vous êtes affreusement jalouse ! Lui faire les poches avant de mettre ses affaires dans la machine ou lorgner sur le numéro de portable qui sonne un dimanche après-midi… Si si, ce sont bien des signes de jalousie… D’accord c’est archaïque, « la faute à notre cerveau limbique » comme l’indique Marie-Lise Labonté. Mais bon, vous n’êtes pas un animal, alors on module… Décodage : « La jalousie est souvent liée à une idéalisation de la relation, et sous-tend la pensée que vous êtes capable de lui apporter tout ce dont il a besoin » précise Florence Escaravage. Sous-entendu son bonheur « dépend » uniquement de moi. Ce qui en soi révèle une forme d’immaturité affective. Votre objectif anti-dépendance : commencez par porter un regard bienveillant sur vous-même : reconnaître un travers entraîne quasi la resolution du problème. Ensuite valorisez-vous davantage, la jalousie cache souvent un manque de confiance en soi. Convaincue que vous êtes quelqu’un de formidable, vous serez moins tentée de penser que n’importe quelle greluche peut lui tourner la tête. Puis dites-lui simplement combien sa présence vous rend heureuse. « On a tendance à l’oublier mais la principale attente d’un homme est de s’assurer que vous êtes heureuse avec lui tel qu’il est » affirme Florence Escaravage. Une aura quatre étoiles doublée d’un zeste de simplicité, et si c’était ça la fin de nos dépendances !

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